Le fait que le père de Naruto ait été le quatrième Hokage était un tournant dans la série. Cependant, ce titre était initialement détenu par un candidat bien plus improbable. Oui, dans le vaste monde des Ninja de cette saga, l’idée qu’un chien ninja aurait pu être le leader du village caché de la feuille semble invraisemblable. Selon Masashi Kishimoto, c’est pourtant ce qu’il avait initialement imaginé.
La vision initiale de Kishimoto
Lors d’une interview traduite par l’utilisateur KirinNOTKarin98 et postée sur Narutopedia, Kishimoto révèle qu’il avait d’abord prévu qu’un chien ninja, ou « ninken », soit le quatrième Hokage. Son éditeur a toutefois rejeté cette idée, l’accusant de « divaguer de nouveau ». Suite à ce refus, Kishimoto a choisi de faire de Minato le quatrième Hokage et le reste appartient désormais à l’histoire. Mais l’éditeur a peut-être fait une erreur.
Les ninken ne sont peut-être pas constamment présents dans Naruto, mais lorsqu’ils le sont, ils volent la vedette. Ce sont des compagnons dévoués, aussi capables au combat que leurs maîtres. Le clan Inuzuka, représenté notamment par Kiba et son fidèle Akamaru à quatre pattes, est particulièrement associé à ces chiens ninja. Avec une telle puissance et personnalité, il est en fait parfaitement logique qu’un chien ait été considéré pour le poste d’un Hokage passé.
Naruto est l’aboutissement d’idées et de concepts avec lesquels Kishimoto a expérimenté par le passé. L’amour de Naruto pour les ramen est un vestige de son origine initiale en tant qu’apprenti chef, et il était un renard métamorphe dans son chapitre pilote avant de devenir le réceptacle du renard à neuf queues. De la même manière, le concept des ninken pourrait être un clin d’œil au travail antérieur de Kishimoto, Karakuri. Cette histoire suit un agent de sécurité spécialisé et son animal de compagnie parlant. Elle offre une vision de ce que Naruto aurait pu être et, ayant remporté au moins un prix, pourrait inspirer Kishimoto à créer une histoire alternative sur le ninken Hokage dans le futur.