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Le groupe de filles de Boruto, composé de Hinata, Sakura et Ino, bien que pas parfait, a fait un bien meilleur travail que son manga pour résoudre le problème des kunoichi pour lequel Naruto est devenu tristement célèbre. Beaucoup de personnages féminins dans Naruto ont été mis de côté ou traités injustement, en particulier Hinata, et bien que le manga de Boruto n’ait pas beaucoup amélioré cela, l’anime l’a fait.
L’anime de Boruto a fait d’énormes progrès pour donner du pouvoir à son casting de kunoichi. L’une des histoires les plus profondes implique étonnamment un personnage qui bénéficie de peu ou pas de temps à l’écran dans le manga. Surnommé l’arc Cho-Cho, l’intrigue exclusive à l’anime explore deux façons dont la shinobi éponyme lutte avec son estime de soi à travers son apparence, toutes deux se produisant par l’utilisation de son jutsu spécial de mode Papillon, hérité de sa famille.
Cho-Cho : une métaphore pour l’image de soi positive
Les habitudes alimentaires de Cho-Cho subvertissent déjà la façon dont on s’attend à ce que les filles d’anime agissent. Son utilisation du mode Papillon dans les épisodes #67 à #69 aborde les choses que la personnalité et les manières de Cho-Cho rejettent ostensiblement. Le mode Papillon l’amincit, alors elle active le jutsu devant les gens qu’elle veut impressionner, ce qui représente clairement sa conformité à ce que la société considère comme beau. Cependant, Cho-Cho apprend finalement à accepter qui elle est et montre sa vraie personnalité à la personne qu’elle aime, montrant que prétendre être quelqu’un d’autre rend difficile le maintien de sa véritable identité.
Cho-Cho n’a pas été en mesure de combattre efficacement en mode Papillon, et l’épisode #156 de Boruto explique pourquoi. Elle n’a pas été capable de visualiser ce qu’elle veut protéger, ce que son père fait lorsqu’il utilise le même jutsu. À la fin, Cho-Cho maîtrise le mode Papillon en protégeant non seulement son sensei qui était coincé derrière un rocher, mais aussi en récupérant des haricots Anzo volés, qui sont utilisés dans sa soupe de haricots sucrés bien-aimée, prouvant que l’amour de Cho-Cho pour la nourriture est en fait une source de pouvoir pour elle.
Les Kunoichi de Boruto transforment leurs faiblesses en forces
Une autre kunoichi qui n’apparaît même pas dans le manga, Namida, est, en surface, l’incarnation même de ce qui ne va pas avec Naruto et, par extension, Boruto. Namida est non seulement timide et incertaine d’elle-même, mais son mouvement le plus puissant représente l’un des pires stéréotypes féminins : pleurer très fort. Étonnamment, Boruto finit par utiliser ces qualités pour donner du pouvoir à Namida, lorsqu’elle apprend à contrôler son besoin de pleurer par peur et utilise plutôt ce pouvoir pour vaincre ses adversaires. Tout comme Cho-Cho, le jutsu de Namida est la manifestation physique d’un stéréotype féminin négatif qu’elle est capable d’utiliser à son avantage.